POEMES ET PENSEES

Publié le par COLETTE PIRAZZOLI

Pour vous faire patienter en attendant de nouveaux articles, voici un poème retrouvé de Pablo Neruda  extrait de "Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée"

J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente,et tu m'entends au loin, et ma voix ne t'atteint pas.On dirait que tes yeux se sont envolés, et on dirait q'un baiser t'a clos la bouche.

Comme toutes les choses sont remplies de mon âme, tu émerges des choses plein de mon âme. Papillon de rêve, tu ressembles à mon âme, et tu ressembles au mot : mélancolie

j'aime quand tu te tais et que tu es comme distante, et tu es comme plaintive, papillon que l'on berce. Et tu m'entends au loin, et ma voix ne t'atteint pas : Laisse-moi me taire avec ton silence.

Laisse-moi aussi te parler avec ton silence, Clair comme une lampe, simple comme un anneau.  Tu es comme la nuit, silencieuse et constellée, ton silence est d'étoile, si lointain et si simple.

J'aime quand tu te tais, parce que tu es comme absente, distante et dolente, comme si tu étais morte. Un mot alors, un sourire suffisent, et je suis heureux, heureux que ce ne soit pas vrai.

       

Publié dans POEMES DICTONS

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A
QUEL ROMANTISME <br /> JE VAIS ENCORE BIEN DORMIR<br /> Michel
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